Russie réussie !

Pile ou face ?

La Russie nous laisse sur un sentiment partagé. Un coté froid, peu aimable, insensible et sans aucun sens du service et un autre coté chaleureux, attentionné, prêt à tout et accueillant.

Pour le côté froid, on notera l’absence de sourire des russes qui s’explique par le fait de ne pas tricher sur son humeur. Contrairement à notre culture où l’on sourit pour montrer notre bonne attention, notre présence, le russe ne sourit que s’il y a une véritable raison. Lorsque vous achetez dans un magasin, il n’y a donc aucune raisons pour que le vendeur vous adresse un sourire !!

Le coté chaleureux, nous l’avons vraiment vécu au travers de nos couchsurfers. Leur accueil et leur attention étaient parfois au-delà de nos espérances:  Julia qui nous gâte comme ses enfants, Alexander qui passe la journée sur la neige avec le seul vélo sans pneu clouté nous gratifiant d’une belle cascade, Semen qui annule ses cours, nous offre le plus beau ballet russe pour seulement 4€, etc…

En chiffres:

  • du 5nov au 27nov, soit 24jours
  • 5 villes (St Petersbourg, Moscou, Ekaterinburg, Novossibirsk, Irkutsk)
  • 1 île (Okhlon)
  • 96h de train
  • 17h de bus
  • 7 rencontres de couchsurfers
  • 36 000Rbs de dépenses totales soit 870€

En bref

Les repas

Nous adapter au rythme alimentaire russe nous a beaucoup surpris et même perturbé. En effet, il n’y a pas d’heure pour manger. C’est comme le baton de berger ! Les russes mangent de tout à toutes heures.

Les transports

Dans les grandes villes que nous avons traversées, la plupart des gens n’ont pas de voiture, voire de permis de conduire. Les transports en commun sont donc légion. Pas cher mais souvent bourré à craquer, il faut très vite apprendre à jouer des coudes pour se faire une place. En ce qui concerne le métro, c’est parait-il le plus efficace au monde. C’est aussi sans aucun doute le plus beau à Moscou, véritable musée.  A noter, l’utilisation de jeton pour y accéder qui nous donne à chaque fois, l’impression de monter dans une attraction. Enfin, le train russe est une expérience extraordinaire. Nous avions pris nos habitudes aussi bien dans la démarche de réservation des billets que dans notre organisation au sein des wagons. 30h de train, c’est le maximum à notre avis pour un trajet. Le choix de la 3ème classe est indispensable et incontournable pour se fondre dans la population.

Le chauffage

Le système de chauffage des immeubles date de la période de l’union soviétique. Il s’agit donc d’un chauffage collectif à l’échelle de la ville ! Un réseau d’eau chaude alimente tous les logements. Il n’est pas possible pour un habitant de décider d’allumer ou d’éteindre son chauffage. C’est la ville qui décide du lancement à l’automne et de l’arrêt au printemps. Il est donc régulier d’ouvrir les fenêtres alors qu’il fait -10°C dehors afin de réguler !

Les températures

Afin de supporter des températures très basses, la technique russe consiste à chauffer très fortement l’intérieur afin de réchauffer son corps et ses vêtements pour ensuite affronter de nouveau le froid. Nous avons donc plus souvent eu très chaud que très froid dans ce pays.

Le service militaire

Nos rencontres nous ont aussi rappelé que le service militaire est obligatoire en Russie et dure 1 an. Les jeunes russes ne souhaitant plus s’y rendre, beaucoup essaie par tout les moyens d’être inapte. Pour cela, il existe la voie frauduleuse qui consiste à se procurer un faux certificat d’inaptitude.

Lessives

Nous n’avons jamais rencontré de difficulté pour laver notre linge. Nos hôtes nous ont toujours offert la possibilité d’utiliser leur machine à laver.

Niveau de vie

Les salaires sont assez bas en Russie. Il faut compter moins de la moitié d’un salaire français en moyenne. Il est donc assez difficile pour un russe de voyager. Les prix des loyers ne sont pas exorbitants, mais le parc locatif date de l’époque soviétique et les appartements sont parfois dans des états de délabrement.

Langue russe

Nous avons eu beaucoup de difficulté à discuter lorsque notre interlocuteur ne parlait pas un mot d’anglais, d’autant plus que les russes ne sont pas enclin à communiquer par tous les moyens (gestuel, dessins, etc…). Nous avons été, à plusieurs reprises, assez frustrés. Tout de même, grâce à la méthode Routenvrac, nous nous en sommes plutôt bien sortis.

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