Kiwi du nord, dernier acte!

Wellington, aMusée-Vous!

Ce mardi 3 juillet, après 3 heures passées sur le Ferry, nous parvenons sur l’île du Nord, dans la capitale néo-zélandaise, Wellington. Qui dit capitale dit « difficulté » à stationner. Nous nous attendons donc à devoir tourner en rond un long moment avant de pouvoir établir notre campement et partons donc aussitôt à la conquête de l’endroit idéal. A peine avons-nous franchi la limite de la proche banlieue qu’un parking parfaitement accueillant nous tend les bras. Ni une ni deux, nous sommes chez nous ! Par la fenêtre du van et malgré les quelques kilomètres qui nous séparent de Wellington, éclairée de ses mille feux, celle-ci nous offre une vue imprenable de son centre-ville.

Le lendemain, à la première heure, nous sommes aux pieds de Te Papa Tongarewa, le musée national de Wellington. « Bien plus qu’un simple musée » peut-on lire à l’entrée du bâtiment. Pour tout vous dire, il ne nous faudra pas plus d’une heure pour en être convaincus ! Te Papa est le reflet de l’approche culturelle des kiwis : gratuit, interactif, pédagogique, immense, l’accueil n’en est pas pour le moins négligé. Tout d’abord surpris de constater que, même à l’intérieur des lieux culturels, l’enfant kiwi est libre d’aller et venir, courir, sauter, grimper, toucher, nous ne doutons pas un instant qu’il s’agit là d’un atout considérable qui semble rendre la jeune génération curieuse et intéressée. A chaque étage, de nouvelles découvertes et les moyens pour rendre vivant le musée ne sont pas négligés. De l’évolution géologique de Zéalandia à sa biodiversité incroyable et si fragile, en passant par la culture Maori, son histoire coloniale, son art contemporain, sans oublier les « Jours Dorés » de ces 100 dernières années. Alors que nous circulons d’exposition en exposition, les yeux grands ouverts, nous nous laissons attirer par les espaces d’expérimentation proposés à chaque étage pour les plus jeunes. Qui n’a jamais rêvé de gravir le cœur d’une baleine et de traverser d’un bout à l’autre ses artères ?… Nous ne pouvons rejeter la question qui nous vient à l’esprit devant tant de moyens, sans y apporter un brin de réponse : « Quel est le secret de cette potion magique culturelle ? » L’absence de frilosité sans aucun doute : à la sortie du musée, on ne peut ignorer les grands fanions publicitaires, marque d’un sponsoring conséquent. Voilà le prix d’une culture que nous, français, ne sommes pas encore prêts à payer…

Un tour dans la ville, une visite guidée au Parlement, et nous retournons nous réfugier à Te Papa pour y finir la journée. Conscients que nous ne pourrons tout visiter, nous hésitons un instant à rester une nuit supplémentaire dans la capitale mais sommes aussitôt rappelés par notre désir de découvrir le pays de nos propres yeux. Nous avons déjà parcouru 2500km sur l’île du Sud et espérons bien profiter tout autant de l’île du Nord. 10 jours ne seront pas de trop !

Whanganui River Drive

Ce jeudi 6 juillet, nous arrivons à Whanganui tôt dans la matinée. Après un passage devenu habituel au centre d’informations, nous sommes fin prêts à découvrir la région mais avant tout, nous avons besoin de nous établir dans un camping : nous mourrons d’envie de nous jeter sous une douche et la lessive ne souhaite plus attendre. Nous élisons notre campement sur un terrain très local. Si la cuisine et les sanitaires n’ont rien d’un camping 5 étoiles, autour de nous, les bus aménagés nous laissent songeurs. Nous profitons de quelques éclaircis pour visiter la ville de Whanganui. Dans la soufflerie de verre, il nous faut regretter de ne pouvoir admirer les artistes à l’œuvre et nous contenter de la galerie, toutefois assez intéressante. Nous nous laissons charmer par les rues et leurs boutiques traditionnelles, pour la plupart artistiques, avant de nous plonger avec grand intérêt dans la Sarjeant Gallery. Un univers de toiles, sculptures et œuvres originales d’artistes et de jeunes talents révélés au sein des écoles de la ville, par le biais d’ateliers d’arts plastiques dirigés par les artistes eux-mêmes. De quoi donner quelques idées d’ateliers à Mlle Cartensac qui ne cesse de remplir son carnet depuis le début du voyage.

Si la ville présente un charme certain, nous avons pris la direction de Whanganui en grande partie pour parcourir sa rivière. Et pour cela, nul besoin de bateau ! La rivière, rendue marron par l’érosion, chère aux yeux des Maoris pour tous les secrets qu’elle recèle dans ses eaux comme sur sa rive, est longée par une route plus ou moins facile d’accès que nous nous empressons de défier. Aidés par une carte, nous nous arrêtons pour admirer chacun de ses mystères. Au bout d’une dizaine de kilomètres déjà, nous découvrons avec expectation un phénomène naturel pour le moins étrange : la falaise qui longe la rivière est incrustée de millions et millions d’huîtres. Nous nous arrêtons pour l’admirer de plus près. La composition de ce mur de fruits de mer n’a rien de rassurant. Dans notre main, la terre mêlée du coquillage s’effrite aussi facilement qu’un caillou de sable. Avertis par le phénomène, nous restons abasourdis de le voir se répéter sur plus de 3km. Tous les 10km environ, d’énormes roches éboulées sur la route ne sont pas là pour nous rassurer. Il faut dire que la déforestation de masse en Nouvelle-Zélande n’a pas eu d’effet bénéfique. Bien au contraire, dénuées de leurs racines, les montagnes affaiblies, s’écrasent peu à peu, exposant leurs alentours à des risques inévitables. De ci de là, nous nous laissons ainsi surprendre par cette route aux mille visages. Le Korinihi Marae, village traditionnel Maori, nous ouvre ses portes. Etrangement, nous n‘y croiserons pas âme qui vive mais aurons la chance d’approcher de près nos premiers bâtiments Maoris, de quoi nous ouvrir l’appétit. « Qu’est-ce que c’est dans cet arbre ? » demande Mlle Cartensac. « On dirait des oranges mais elles ont la taille d’un citron… » Intriguée, elle ramasse l’un de ces fruits pour l’éplucher. « C’est un agrume en effet, mais il n’a pas l’air comestible » analyse Mr Routenvrac pour décourager la curieuse avant de piocher lui-même un fruit dans un arbre. « Ça, par contre, je pense que c’est un fruit de la passion ! »

A Kawana, un petit village situé quelques kilomètres plus loin, nous sommes invités à entrer pour visiter le moulin à farine hydraulique. Définitivement, nous sommes conquis par cette ouverture d’esprit néo-zélandaise qui ne se prive pas de confiance envers ses visiteurs. « Ben y’a plus qu’à bosser ! » lance Mlle Cartensac la corde dans les mains. « Ne va pas nous faire une bêtise » ricane Mr Routenvrac, confiant…

La rivière de Whanganui finit de nous séduire sur les derniers kilomètres, nous offrant de magnifiques vues, semant au passage quelques ultimes mystères. « Non mais tu as vu cette ouverture ? » s’étonne Mr Routenvrac devant un trou d’eau sorti de nulle part. « Il y aurait la place d’y faire entrer un homme. Je me demande si quelqu’un l’a déjà explorée… » L’exploration pour nous s’arrêtera là. Nous n’emprunterons d’ailleurs pas l’un des multiples bateaux menant au « Pont de Nulle part », l’aboutissement touristique de la rivière. Ce pont, construit en 1917, fut le premier élément d’une route qui ne verra jamais le jour et restera là pour faire rêver les touristes.

Whakarewarewatangaoteopetauaawahiao !

C’est dans la ville de Roturua, au village de Whakarewarewa que nous comptons nous en apprendre davantage sur la culture Maori ! «Whakarewarewa » voilà un nom typiquement Maori adapté pour nous, occidentaux. Mais lorsque l’on essaie de prononcer le nom en entier, aidés de notre guide Maori, cela donne « Whakarewarewatangaoteopetauaawahiao ».  Quelle profonde satisfaction de parvenir à prononcer le nom dans son intégralité. Premier point à noter, le Maori a des capacités d’articulation phénoménales ! Avant de nous plonger dans l’univers de cette culture, un petit cours d’histoire nous aidera à mieux situer la place de cette civilisation néo-zélandaise.

La Nouvelle-Zélande est l’une des dernières terres de la planète où les hommes se sont installés. Il y a de cela un peu plus de 1000 ans, des populations de l’Est de la Polynésie immigraient au Nord de l’île du Nord, à bord de wakas, des pirogues Maoris construites pour voyager en sécurité d’île en île à l’aide des systèmes météorologiques subtropicaux. Durant des siècles, ils parviennent à s’étendre sur les deux îles principales constituant la Nouvelle-Zélande, structurant leur société en iwi (tribus), la subdivisant en hapu (clans) et encore en whanau (parentèles). C’est en 1642 que le premier explorateur européen, Abel Tasman, pose le pied en terre néo-zélandaise, sur la côte occidentale, pensant découvrir un continent. La suite, vous la connaissez, c’est l’histoire de la colonisation. Toutefois, malgré des siècles d’affrontement, le peuple Maori est parvenu à conserver son identité culturelle, aujourd’hui encore très respectée en Nouvelle-Zélande. Alors que l’on annonçait un déclin des populations Maoris et bien que les mariages mixtes soient aujourd’hui entrés dans les mœurs, la culture Maori a retrouvé une vitalité, beaucoup ayant conservé leur identité culturelle. N’avez-vous pas eu vent de leur célèbre Haka?

Lorsque notre guide nous invite à entrer dans le village, quelque chose de surprenant nous saute aux yeux et au corps ! La chaleur ! Le village de Whakarewarewa a pour particularité d’être construit sur une zone à forte activité thermale. Et rien dans ce village n’est laissé au hasard. Les sources thermales sont exploitées sous toutes les formes. Dans la cuisine communale, nous découvrons des « Boîtes à vapeur » servant à cuire viandes, gâteaux et autres préparations culinaires. Les légumes, en revanche sont cuits à 98° dans une source d’eau naturelle… Qui a parlé d’électricité ? « Ici, cuisiner c’est gratuit ! » se plaît à répéter notre guide. Le jardin potager a lui, trouvé sa place dans d’immenses caisses en bois. « Planter dans le sol, nous avons essayé durant des années… Nos plants de légumes étaient cuits avant même de pousser ! » Nous découvrons toute une organisation respectée par chaque membre du village et perdurée de génération en génération. Ici, le bain se prend tous ensemble, à 17h, lorsque tous les touristes sont partis. Le chauffage au sol naturel nous impressionne. « L’été, il devient impossible de marcher pieds nus » nous explique notre guide avec passion. Les baignoires communes jouxtent l’ancienne piscine. « Un jour de 1886, alors que les enfants se baignaient paisiblement et que les parents les surveillaient depuis le haut, la piscine s’est subitement vidée. Nous n’avons pas cherché à comprendre et avons ordonné aux enfants de s’en éloigner. Depuis, la piscine est fermée et semble prête à s’écrouler à tout moment. » Rien de tout ce qui nous entoure ne semble ni vraiment normal, ni vraiment anormal. Une chose est sûre : la population de ce village connaît sa chance de jouir d’un pareil phénomène et ne s’en remettrait pour rien au monde à un mode de vie plus moderne… Notre guide nous conduit dans chaque partie du village, nous enseignant rituels et cultures Maoris, nous expliquant même la cérémonie des deuils ayant lieu dans la maison du centre du village.

Dans la salle de spectacle, la troupe du village s’est rassemblée pour mettre en scène ses danses, chants, hakas et jeux traditionnels. Mr Routenvrac ne se fait pas prier pour accompagner la tribu. Les yeux exorbités selon les consignes données, il prend un malin plaisir à sortir sa langue, frappant vivement sur sa poitrine, tapant du pied avec fracas, tentant ainsi d’impressionner ses adversaires ! Euh, quels adversaires ? C’est vrai qu’on s’y croirait vraiment !

A l’extrémité du village, nous observons de loin, les geysers jaillir du sol. Un spectacle étonnant et pourtant quotidien dans ce village. « Celui-là jaillit une fois par jour et cet autre une fois par heure ! » nous annonce encore notre guide. Les explications ne seront pas pour aujourd’hui. Profiter sans pouvoir jamais comprendre, voilà qui rend le village mystérieux et confortable à la fois pour ses dizaines d’occupants. Alors que le village se vide petit à petit de ses touristes, enchantés par tant de découvertes, nous poussons la porte de la réception espérant y trouver quelques informations supplémentaires. Au fond de la pièce, notre guide s’est assise par terre. Accompagné de son collègue Maori, elle tisse les fibres de végétaux pour créer les fameux cloacs, habits traditionnels Maoris devant lesquels Mr Routenvrac est tombé sous le charme au musée Te Papa. Mlle Cartensac, impressionnée par la technique méticuleuse vient s’assoir auprès d’eux. Heureux de l’intérêt porté à son art, l’homme Maori, entreprend de nous expliquer ses gestes et offre un à un des souvenirs précieux à Mlle Cartensac. Notre guide, interpelée depuis notre arrivée par la canne de Mlle Cartensac, lui conseille une dernière fois. « Vous devriez aller prendre un bain au Polynesian Spa de Roturua. Les eaux thermales font tant de bien… » Charmés par sa gentillesse, nous la remercions une fois encore et, bien qu’épuisés, décidons de suivre ses conseils. Direction le Polynesian Spa !

Thé bouillu, T’es foutu!

Ce lundi 8 juillet n’est pas un jour comme les autres… Rien n’indiquait qu’il fallut s’en méfier et pourtant… Nous avons passé la nuit au camping Hot Springs. La table du petit déjeuner est dressée dans le camper-van. Mr Routenvrac dépose les boissons chaudes sur la table et s’installe face à Mlle Cartensac. Et… Tout s’accélère. Dans un mouvement de bras, il renverse son thé bouillant sur son pantalon. Sur le coup, la douleur vive s’évanouit. Puis c’est le froid qui s’empare de son corps et là, Mr Routenvrac comprend que les brûlures qui le saisissent sous son jogging n’ont rien de superficiel. C’est la panique à bord et pourtant, parce qu’il le faut bien, nous gérons… Notre voisin, pompier de métier, nous conseille : 20 minutes sous l’eau froide. Mr Routenvrac souffre mais il sait qu’il n’y a rien d’autre à faire qu’obéir. On voudrait tant revenir en arrière mais à quoi bon y penser… L’ambulance arrive enfin… L’hôpital d’Hamilton est à 48km. Mlle Cartensac s’empresse de tout ranger, vide le petit déjeuner dans un tiroir. Après tout, il n’a pas mérité meilleur sort. Avant de prendre la route, dans un effort, Mr Routenvrac offre son plus beau sourire à Mlle Cartensac : « Pense à prendre des photos… » Des photos… Mlle Cartensac a beaucoup d’humour mais là, il lui faut un sacré second degré pour sortir l’appareil de son étui. Dans le campervan comme dans l’ambulance, la route parait interminable. Mr Routenvrac devra essuyer les débuts d’un infirmier un peu maladroit ; trois piqûres pour le prix d’une… « Je ne suis pas à ça près » lui souffle-t-il gentiment. « Il faut bien que vous appreniez ! » L’homme semble gêné mais accepte les encouragements. A l’arrivée, Mr Routenvrac est pris en charge par un, deux, trois puis quatre médecins. Après trois diagnostics, nous ne sommes pas très rassurés. Et puis finalement : « Dans deux semaines, tout sera guéri! » Brûlures au second degré, tout de même Mr Routenvrac n’a pas fait les choses à moitié. L’hôpital est sympa, le personnel bienveillant, les soins prodigués avec attention et le chauffage n’est pas à négliger. Nous optons pour une nuit sur place. Mlle Cartensac dormira sur un parking au pied de l’hôpital.

Le lendemain, c’est dans ce contexte quelque peu particulier, que nous embarquons dans notre van à quelques jours de notre retour de voyage !

Canapé avec vue !

« Bienvenue ! » nous lance Jon en nous ouvrant la porte de son immeuble. Il nous attendait. Alerté sur la situation par un mail de notre part, il semble avoir décidé de nous offrir la plus belle fin de voyage possible. Il nous installe dans son appartement, un véritable petit bijou situé sur le port d’Auckland. « Voilà votre chambre ! » nous annonce-t-il en indiquant à l’autre bout du salon, une suite splendide. Il a déposé des draps de bain dans Notre salle de bain. « Soyez ici chez vous ! » Alors qu’il s’affaire aux fourneaux, il nous propose de nous délasser dans le canapé pour profiter de la vue sur le port. Quelques minutes plus tard, bougies sur la table, Jon nous invite à passer à table, bouteille de vin à la main. Les présentations sont faites. Jon, c’est l’ami que nous ne pouvions espérer en pareille situation. Aussi passionnant qu’intéressé, nous pouvons discuter de voyage, de pays, de rencontres, de projets… Retraité, Jon a trouvé, grâce au site couchsurfing, un moyen de partage, d’échange et de voyage qui correspond parfaitement à sa philosophie de vie.

Certes déçu de ne pouvoir profiter de la ville mais contraint à rester allongé, Mr Routenvrac accepte de se prélasser dans le salon. Mlle Cartensac profite de quelques sorties avec Jon pour découvrir les alentours de la ville. « Ce soir c’est moi qui cuisine ! » propose-t-elle. Si Jon est un parfait hôte, il se laisse inviter avec tout autant de plaisir. Mlle Cartensac n’hésite alors plus à prendre possession de la cuisine, Jon ne cessant de répéter « Merci, c’est délicieux ».

Ce vendredi 13 juillet, Mr Routenvrac se sent déjà un peu mieux et nous décidons de partir tous les trois, faire une balade à bord du campervan. Jon prend son rôle de guide au sérieux, nous menant de plage en plage. Nous retrouvons avec grand plaisir l’air marin. Mais au fait, c’est aujourd’hui que nous rentrons ?… Après un rapide déjeuner dans notre dernier « chez nous », Jon nous aide à descendre nos bagages. Nous nous embrassons. « Jon, tu es notre dernier hôte mais pas des moindres… Merci pour tout ! »

25h pour boucler la boucle

Nous déposons notre compagnon de route à l’agence Apollo. Il semble satisfait de rejoindre ses frères et nous ne sommes pas mécontents de lui rendre sa liberté, retrouvant la nôtre en même temps. L’aéroport se trouvant tout près, nous y sommes conduits par une navette de l’agence.

Il nous aura fallu près de 9 mois pour parcourir la moitié du globe. En 25 heures, nous allons, non pas faire marche arrière, mais effectuer la deuxième moitié. Finalement, nous l’aurons bouclé ce tour du monde !!!

« Désirez-vous un apéritif ? » nous demande l’hôtesse en passant avec son charriot. « Champagne ! » lui répondons-nous avant de lui expliquer ce que nous fêtons. Les yeux dans les yeux, nous pouvons fièrement savourer le plaisir de l’avoir fait ! Les images se bousculent, certaines tentent de se frayer un chemin, redoutant de tomber dans l’oubli. « Tu te souviens quand on était en Chine et que… » Se souvenir, voilà ce qu’il nous reste à présent. Evidemment, un peu de nostalgie nous guette, mais ce ne sera que pour mieux penser aux prochains voyages. L’escale à Los Angeles est furtive. Pour nous elle n’est que symbole. L’Amérique, ce sera pour une prochaine fois, peut-être même à vélo… Allez, cette fois-ci, on embarque pour de bon. A 11h30, heure locale, nous atterrissons sur le sol français. A 13h, nous posons le pied sur le sol français. Un comité d’accueil s’impatiente !!!

Retrouvez l’album complet ici !!

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