En chiffres:
- 17 jours du 31 mars au 16 avril 2012 (12j accompagnés)
- 2149,60 Ringgits dépensés soit 537,40€
- 1/2 douzaine de graines subtilisées par Mme Naturensac
- 150 morsures de puces en 3 nuits subies par Mlle Cartensac
- 8m de profondeur sous l’eau atteint par Mme Naturensac
- 7kg de bagages delestés
- 2,75 SGD les 250ml d’eau soit 1,68€ à Singapour
La Malaisie, pays d’étrangers
Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie est très représentative de la diversité du pays. Notre passage rapide nous a permis de constater la cohabitation de cultures si différentes. Un quartier chinois imposant juxtaposé au quartier indien entre lesquels on rencontre des musulmans. Tout ce monde vit ensemble. Il faut dire que le maître mot du pays est le « compromis ». Issu d’un passé en partie colonisé par l’Angleterre, la Malaisie doit son indépendance au respect de ses identités et d’une union infaillible. Ici, contrairement à beaucoup de pays aujourd’hui, l’histoire rassemble le peuple.
Ce passé colonisé nous l’avions déjà constaté lors d’une discussion avec un groupe de retraités Malaisiens. Des anciens formés à l’époque par les anglais et donc anglophones face à une jeunesse, qui aujourd’hui indépendante, n’apprends plus l’anglais à l’école. Situation contraire à chez nous.
Pour couronner le tout, la Malaisie possède un roi, élu tous les 5 ans parmi les souverains (sultans et raja) et d’un parlement composé d’une chambre de représentants et d’un sénat. Là aussi donc, une complexité et une cohabitation politique inhabituelle et remarquable.
Pas de méthode Routenvrac
En Malaisie, le tourisme s’adresse tout aussi bien aux touristes étrangers qu’aux touristes locaux. Tout le monde dans le même bus ! Impossible pour la méthode Routenvrac de dénicher comme d’habitude, le vieux bus local pas cher. Ici le réseau de transport routier ne comporte pas de chemin de traverse et ne laisse aucune place au bon plan habituel. Aussi quand il s’agit de négocier une activité touristique, même constat, la négociation tourne court. Les prix sont généralement affichés et d’ores et déjà réduits, avec un prix dit « régulier » toujours barré. Une façon d’anticiper toute négociation et de faire bonne figure néanmoins.
Bien entendu, il y a toujours exception sur les marchés où les vendeurs ici collaborent mais ne s’entendent pas toujours sur le prix. A l’image d’une négociation sur une paire de Crocs pour Mme Naturensac, où notre vendeur ne possède que la chaussure droite sur son stand et son collaborateur la chaussure gauche sur un autre stand. Comble de la négociation, nous avions croisé ce second auparavant et n’avions pas accepté son prix !
La Malaisie reste un pays assez abordable avec des prestations plus que correctes. On regrettera simplement cette absence de négociation dont nous avions l’habitude et qui donne lieu si ce n’est à des instants mémorables, tout au moins à des prises de contact direct avec la population.
Singapour: Voyage au bout de la terre
Après plus de 17 000 km parcourus depuis la France, nous voici arrivés à Singapour. Cette ville ne ressemble en rien à ce que nous ayons pu voir jusqu’à présent. Véritable mégalopole moderne, nous parcourons ses quartiers pour essayer de comprendre sa fulgurante évolution.
Au détour d’un croisement, à la recherche d’une direction, un papy nous propose son assistance et nous accompagne sur plusieurs centaines de mètres. Notre brève discussion nous donne un aperçu hallucinant de ce qu’à pu vivre et observer cet homme né à l’entre-deux guerre. Son quartier est passé de la rizière de riz entretenue par des buffles au quartier d’affaires hébergeant les multinationales les plus cotés de la planète. Nous ne pouvons vraiment réaliser le contraste. Plus tard, nous atteignons enfin notre but et la raison de notre passage à Singapour, sans quoi nous ne serions jamais venus ici, lieu aux antipodes de notre aventure. Le budget ici s’affole, les voyants clignotent de partout. Nous payons la nuit la plus chère du voyage pour nous voir offrir… un lit sur le toit au grand air !
Sentosa, tout un symbole
Le bout du bout, voila ce que nous cherchions à fouler. Sentosa Island est en effet située à la pointe de Singapour en direction de l’Indonésie et plus loin encore de l’Australie, nos prochaines destinations. Symboliquement, cela représente la fin d’un parcours « terre-à-terre ». C’est le moment de se repasser en acceleré tout le chemin parcouru en regardant l’horizon puis d’imaginer le chemin restant à parcourir. Pour avancer encore, toujours sans avion, il va falloir nager…c’est parti !!
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