Au Takéo puis en Kampot!

Le repos des guerriers

Loin de la routine métro-boulot-dodo, sur un voyage au long court, on est bien vite rattrapé par un nouveau rythme tout aussi frénétique. La soif de découverte, le désir d’avancer, le plaisir des rencontres, tout est prétexte à s’activer. Nous en oublions trop souvent qu’il est bon de ne rien faire.

Après notre passage difficile et parfois douloureux au Vietnam, nous jugeons qu’il est temps de nous offrir un peu de paresse et acceptons bien volontiers de nous établir quelques jours à Takéo. De plus, notre auberge, Daunkéo nous semble l’endroit rêvé pour nous laisser aller à la non-activité.

Ce lundi 30 janvier, il est 17h lorsque nous nous aventurons enfin dans les rues de la ville. Le soleil, dont la descente est déjà bien entamée, nous donne en spectacle de formidables couleurs sur le canal. Tout près de l’université internationale, les jeunes étudiants se délassent autour d’un jus de palme, sucré ou alcoolisé, selon les envies. Bien qu’avertis par l’histoire atroce et toute récente de ce pays, nous sommes interpelés par la quasi-inexistence de personnes d’un certain âge dans les rues. Nous ne croisons qu’enfants et adolescents, entrant et sortant des nombreux établissements scolaires de la ville, témoins de l’explosion de cette jeune génération. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : dans le pays, plus de 50% de la population a moins de 20 ans. La plupart se déplaçant à vélo, tous nous accueillent d’un grand sourire, prêts à entamer de longues conversations anglophones. Nous nous asseyons un instant au bord du canal, savourant un plaisir soudain de se sentir les bienvenus.

S’inviter à l’école

A 18h30, nous faisons demi-tour et nous apprêtons à nous en remettre à nouveau à notre repos, lorsque, intriguée, Mlle Cartensac ralentit le pas devant une classe ouverte sur la rue. A l’autre bout de la salle, le professeur nous salue. Mlle Cartensac s’arrête et prend le temps de rendre ce salut inopiné, espérant une accroche sur laquelle saute aussitôt le professeur : « Pourriez-vous entrer un moment et vous présenter à ces élèves à qui j’enseigne l’anglais ? » Nous nous exécutons avec grand plaisir.

Samorn, le professeur, très à l’aise, incite les étudiants à profiter de l’opportunité que nous leur offrons : « Allez ! Posez-leur des questions ! » Les interrogations viennent progressivement, victimes d’une timidité et d’une gêne de dévoiler un anglais approximatif. Nous les rassurons, nous sommes français et notre anglais n’atteint pas non plus l’excellence. Toutefois, il est pour nous un outil de communication extrêmement précieux, nous ayant offert bien des fois de formidables rencontres. Le premier rang se lance, puis les questions s’envolent : « Pourquoi êtes-vous venus au Cambodge ? Est-ce que vous aimez notre pays ? » Les jeunes filles sont timides et s’adressent le plus souvent à Mlle Cartensac : « Tu n’as pas peur des dangers ? » Vient enfin la question essentielle pour toutes ces jeunes rêveuses : « Je peux vous poser une question ? Quelle est votre relation à tous les deux ? »

Ces étudiants âgés de 16 à 23 ans sont curieux, intéressés et rieurs. Nous répondons avec beaucoup d’intérêt à leurs interrogations et prenons plaisir à leur expliquer que nous venons tout juste de débarquer dans leur pays dont nous ne connaissons que ce que nous avons lu à son sujet. « Vous êtes notre première rencontre cambodgienne. Nous avons tout à apprendre de votre pays ! » L’échange est très instructif. Conscients de la situation économique difficile de leur pays, ils se laissent toutefois pousser par des ambitions de médecins, avocats, écrivains, et ne tarissent pas de questions sur leurs possibilités de voyage. Au premier rang, la jeune première de la classe ose même demander, très simplement : « Si je veux voyager comme vous, je dois faire quoi ? » Au-delà des frontières financières qui nous séparent, nous apportons à ces jeunes des notions de voyage, des astuces, des sites de baroudeurs tels que couchsurfing (site d’hébergement et de rencontres international). Nous en venons à parler visa, possibilité de travailler dans tel ou tel pays pour un cambodgien. Si la France ne le permet pas, l’Australie en revanche est un pays qui pourrait leur offrir une première expérience fructueuse. Samorn, le professeur, a bien envie d’en apprendre davantage sur notre projet. « Que diriez-vous de revenir demain à 17h pour jouer avec les élèves ? – Qu’en penses-tu ? Nous ne sommes pas à un jour près pour reprendre la route. – Nous serons là demain ! » acceptons-nous vivement. Avant de nous quitter, tous heureux par cette rencontre inopinée, une jeune fille nous interpelle : « Aimeriez-vous visiter mon village demain ? »

 Visite guidée avec la jeunesse Khmère

A 15h, Kimmeas est au rendez-vous fixé, assise à l’arrière de la mobylette de sa petite sœur. Elle s’est proposée pour nous conduire jusqu’au village de Uoneath, à 3km du centre de Takéo. « Suivez-nous ! » En chemin, nous traversons notre première porte khmère. Par la suite, nous en découvrirons de nombreuses, chacune révélant le caractère, l’histoire d’un quartier ou d’un village. A notre arrivée, Uoneath est très heureuse. A-t-elle douté un instant que nous viendrions ? En quelques minutes, toutes ses amies sont venues nous rejoindre. « Nous allons visiter la campagne parce que je pense que mon village n’est pas très intéressant… Voulez-vous entrer dans notre école publique auparavant ? Qu’est-ce qui vous intéresse ? – Nous voulons juste passer un moment avec vous. Montre-nous ce qui te plait et je suis sûre que nous apprécierons aussi. » La réponse semble satisfaire notre guide. Confiante, elle enfourche son vélo et nous indique la direction. Nous découvrons l’association quasi-systématique école-pagode, le bouddhisme étant religion d’état au Cambodge depuis 1989. La cour de l’école traversée, nous nous retrouvons plongés dans un somptueux décor religieux, apaisant. Les classes n’ayant lieu que le matin dans cette école publique, nous sommes surpris de voir autant d’enfants occuper la cour, le jardin, les alentours de la pagode, certains profitant d’un point d’eau, d’une rambarde comme terrains de jeux. Le lieu est si calme, si reposant, loin de la plupart de nos institutions françaises, tout de bitume et de béton.

Nous quittons l’école par les sentiers de terre. Joyeux, entourés de ces jeunes filles très attentives à nos découvertes, nous croisons avec stupeur les enfants des paysans, en plein travail des champs. Uoneath nous avait prévenus : « Certains enfants de mon village sont trop pauvres pour aller à l’école. Ils travaillent avec leurs parents. » Il ne s’agit pas d’une découverte pour nous, mais cette réalité ne peut, chaque fois, que nous émouvoir. Quelques-uns nous saluent très joyeusement, d’autres nous regardent passer, sans émotion partagée.

Tout autour de nous, se dessinent des rizières. Lorsque Mr Routenvrac s’approche pour admirer de plus près le riz en fleur, Mlle Cartensac explique : « Le riz ne pousse pas chez nous, pas plus que les mangues. – Mais alors vous n’en mangez pas ? – Si, le riz fait partie de notre alimentation, mais nous l’achetons au supermaché, dans de petits sachets. Nous n’en mangeons pas tous les jours ! Quelques fois, nous faisons le marché pour acheter des produits frais, mais le plus souvent les gens vont dans de grandes surfaces. On y trouve de tout, venu de tous les pays. » L’idée est amusante pour ces jeunes filles qui n’ont pour la plupart jamais quitté Takéo et donc jamais vu de supermarché. Nous pédalons jusqu’au petit pont, un lieu calme particulièrement apprécié par Uoneath : « Je n’étais pas venu depuis longtemps mais j’adore cet endroit ! »

Après un rapide échange khmer entre les étudiantes, nous reprenons notre route. Nous stoppons nos vélos à l’entrée d’une propriété. Kim et Serey s’empare d’une hachette et se mettent à trifouiller dans le manguier. Elles nous apportent quatre belles mangues et un sachet de Chili. « Nous prenons des photos pour montrer aux enfants français comment poussent les mangues. – Ils n’en ont jamais vu ? – Jamais dans les arbres, non… » Etonnée, joyeuse et fière, Srey Houry hausse les épaules. Il est temps pour nous de reprendre la route et retrouver notre salle de classe. « Merci pour tout ! A bientôt ! »

Cartensac & moines bouddhistes

Samorn nous attend dans sa salle de classe. Nous observons le dernier cours se terminer puis, prenons une chaise et nous installons pour discuter. Mr Routenvrac est très intéressé par l’histoire de ce professeur. Samorn nous expose son projet. Ici, ce n’est pas une école. C’est une classe d’anglais à laquelle chaque écolier ou étudiant peut s’inscrire moyennant 3 à 5 dollars par mois, selon les revenus des parents. « Petit, j’ai reçu un enseignement gratuit dans une pagode. Enseignant à mon tour, je consacre mon temps libre aux jeunes cambodgiens. J’espère un jour pouvoir fonder une organisation qui serait entièrement gratuite et soutenue par des sponsors. » Samorn parle avec passion et ambition de ce projet d’avenir. Pourtant, des organisations comme celle-la, tout comme des écoles privées, il en existe des dizaines à Takéo comme dans toutes les villes cambodgiennes. Il n’est d’ailleurs pas évident de s’y retrouver dans le système scolaire du pays, ni de comprendre cette volonté à tout prix de vouloir rendre ces enfants anglophones, alors qu’il leur serait sans doute plus profitable de leur apprendre le chinois, leurs possibilités de travailler avec la Chine étant bien plus élevées que celle de rejoindre un continent comme l’Amérique ou l’Europe. Toutefois, nous sommes heureux de pouvoir communiquer avec eux grâce à cette langue internationale.

« Connaissez-vous quelques jeux ? » La question rebondit sur des yeux ronds. « Pas un seul ? Un jeu de cartes ? » Non, ici, jouer aux cartes signifie jouer de l’argent. Et de l’argent, ils n’en ont pas. « Et bien tant mieux car nous, nous jouons pour le plaisir ! » Souriants, sceptiques tout de même, sur les visages se lie à présent l’attente. Nous chamboulons la classe à notre convenance et libérons nos outils Cartensac de leurs boîtiers. Très rapidement, l’apprentissage se révèle un véritable défi. Le simple jeu « Uno » connu dans le monde entier pour sa simplicité, a du mal à passer. Nous sommes quelque peu effrayés. Mr Routenvrac s’est d’ailleurs lancé dans un jeu de bluff et de dés bien plus compliqué : le perudo. Ouïch ! Cependant, nous sommes patients, très patients et il semblerait qu’eux aussi. Tout d’abord un peu paniqués, ils finissent par se laisser entraîner par l’engouement du jeu. Mlle Cartensac opte pour une nouvelle stratégie. « Je vais tenter de les réveiller un peu » confie-t-elle à Mr Routenvrac en installant le Jungle Speed, jeu de réflexe et de rapidité par excellence. Bingo ! Ca fonctionne !

Au fond de la classe, deux jeunes moines viennent de nous rejoindre sans oser se mêler aux parties de jeux en cours. Touché, Mr Routenvrac les oriente sur un jeu de dames. Une partie suffit à les fasciner. Très attentifs, l’un d’eux s’offre le luxe de vaincre Mlle Cartensac. « Où puis-je acheter ce jeu ? » demande-t-il à présent avec émerveillement. – Je te conseille plutôt de le fabriquer ». Devant l’étonnement du jeune homme, désemparé par une telle réponse, Mlle Cartensac demande permission de griffonner dans son cahier, et se lance dans un croquis du damier, notant toutes références utiles. « Peut-on être amis s’il te plait ? » conclut-il, définitivement ému par cette découverte ludique.

Au bout d’un moment, dans tout ce brouhaha, un petit groupe de jeunes interpelle Mr Routenvrac. « On connaît un jeu nous aussi, on s’en souvient ! » s’exclament-t-ils avant de se lancer fièrement dans leurs explications.

Jus de palme et potager

A chaque explosion de rires de ses étudiants, Samorn laisse échapper un rire gras et sincère. « Merci ! Vraiment ! Je suis si heureux de les voir s’amuser autant ! » Très reconnaissant, il souhaite passer un moment privilégié avec nous : « Que diriez-vous de visiter le countryside à moto demain matin ? Je suis disponible jusqu’à 10h. »

A 8h, le lendemain, Samorn toque à notre porte de chambre. « Je ne sais pas pourquoi mais je me doutais qu’il serait en avance » s’amuse Mlle Cartensac, tout en se badigeonnant de crème solaire. « En route ! » Nous expérimentons enfin la technique tant banalisée dans les pays asiatiques : à 3 sur un bolide. Samorn roule doucement, commentant chaque bâtiment, chaque monument, chaque nouveau paysage. Il nous conduit sur les routes en terre rouge, puis au bord de l’eau, dans la cour d’une école, tout près de la pagode. « Certains étrangers viennent au Cambodge juste pour admirer cette vue ! » annonce-t-il fièrement. Nous admirons, en silence, la nature qui nous entoure et lui donnons raison, son pays est magnifique.

Sur la route, nous croisons des personnes âgées, occupés à discuter autour d’un vélo chargé de jus de palme. « Ils vous invitent à le goûter » nous traduit-il. Nous acceptons avec plaisir cette touchante attention, curieux de découvrir le goût de ce breuvage qui semble tant plaire aux étudiants. Si Mr Routenvrac se laisse séduire par la version sucrée, Mlle Cartensac est davantage sensible à celle alcoolisée lui rappelant étrangement le cidre. Nous remercions ces villageois, échangeons quelques mots par le biais de notre traducteur, puis reprenons notre route. A l’approche de son quartier, Samorn nous propose de nous conduire chez lui. Sa maison est très modeste mais il évoque avec bonheur son potager et son poulailler. « Mes voisins sont très pauvres et ne mangent pas à leur faim, alors parfois je leur offre des légumes… »

« N’oubliez pas de venir me saluer quand vous repartirez » s’enquiert Samorn avant de se diriger vers son université. Chose promise, chose due. Ce soir, nous venons faire nos adieux. « Vous allez retourner en France et moi rester au Cambodge. Mais n’oubliez pas : maintenant, nous sommes amis ! » Il nous invite à saluer les élèves. « Vous reviendrez, n’est-ce pas ? » Qui peut promettre une pareille chose ? Demain, nous sommes attendus dans un orphelinat. Attristés tout de même, nous quittons notre nouvel ami et ses élèves pleins d’espoir.

O.O.O

Dans la cour de Daunkéo, Culdesac et Cadivrac sont fin prêts. Ils n’attendent plus que leurs cavaliers. Quant à nous, nous attendons un contact de Samnang, le directeur de l’orphelinat où nous devons travailler en tant que volontaires. Justement, le voici qui arrive. « Allons-y » nous lance-t-il aussitôt. « Allons-y où ? Vous êtes en moto, nous en vélo. On ne va pas vous suivre pendant60 km. Expliquez-nous simplement la route à prendre. » L’homme insiste : « Non, non, suivez moi. C’est à 2km seulement. » «Laissez nous comprendre… On va où exactement ?» Un peu perdus, nous suivons notre homme. En effet, 2km plus loin, à la sortie de Takéo, l’homme entre dans la cour d’une école. Tous les étudiants s’agglutinent aussitôt aux rambardes de leurs classes, surexcités. Euh… Nous aussi nous sommes contents de vous voir mais il faudrait tout de même nous éclairer. Le pauvre homme tente de nous expliquer tant bien que mal ce que lui-même a compris de la situation. « Samnang m’a dit que vous êtes des volontaires. Son orphelinat est loin et il est très occupé. Il m’a demandé de venir vous chercher. » Et bien, drôle de manière de faire les choses. Toutefois, nous ne souhaitons pas faire mauvaise impression à cet homme qui nous accueille au pied levé. « C’est vrai. Nous sommes volontaires ! »

Cet homme, c’est Houn HOEUN, directeur de Our Objective Organisation. En quelques heures, nous sommes adoptés par l’ensemble de l’équipe et par les étudiants, trop heureux d’avoir de nouveaux professeurs, la tête emplie de jeux à leur apprendre. « Nous devons vous prévenir. Samedi, les jeunes sont en vacances pour 4 jours… » Voilà qui est fâcheux. Nous n’allons pas rester ici à les attendre. Pourtant, nous mourrons d’envie de construire une véritable histoire avec eux. « Vous pouvez passer 4 jours de vacances à Kampot ou à Kep. C’est tout prêt et très joli ! » En voilà un bon compromis. Sereins, nous entamons notre séjour d’une semaine au centre O.O.O, entrecoupé d’un week-end prolongé à la découverte de la côte sud du Cambodge.

Week end à Kampot

Ce samedi 4 février, nous arrivons à Kampot à midi, après 13km de vélo et 80km de bus. A peine un pied posé dans la ville, Sandrine, gérante d’une auberge, nous accueille. Elle, française ; son mari d’origine Khmer, Vietnamienne et Chinoise, ont décidés de s’établir ici par amour pour le pays et ses habitants. Notre séjour dans leur auberge nous permet d’en apprendre davantage sur la culture asiatique, les coutumes, l’histoire, la politique de ces pays. Mlle Cartensac en profite même pour découvrir les noms français des fruits étranges découverts dernièrement.

Kampot est entourée de richesses de la nature. Nous nous rendons, à vélo, au cœur des salières, n’hésitant pas à nous perdre au milieu des maisons des cultivateurs, slalomant entre les rives parfois un peu étroites. A15 kmde notre guesthouse, nous pénétrons dans les grottes de la pagode de Chnork. Devant notre refus de nous faire accompagner, le guide en chef, patron d’une ribambelles de tout jeunes cambodgiens, nous embarque dans une embuscade que nous déjouons après quelques mètres tout de même bien dangereux de spéléologie. « Ce n’est pas possible que ce soit par là. C’est beaucoup trop dangereux… » s’exclame Mr Routenvrac, le nez dans un précipice qu’Indiana Jones lui-même aurait hésité à franchir. Bien vu les aventuriers ! Revenant sur nos pas, nous découvrons une entrée, cette fois-ci sans danger : un grand escalier de pierre et de béton, serpenté par Naga, le mythique serpent bouddhiste à 7 têtes.

Baptêmes

Culdesac et Cadivrac se révèlent une fois de plus de véritables compagnons. Nous estimons qu’il est temps, après quelques kilomètres dans une terre rouge et poussiéreuse, de les bichonner un peu. Un petit passage sous la douche, puis deux heures dans un atelier de customisation: les voilà flambants neufs! Culdesac est tout de même bien embêté avec son pneu arrière. Nous ne l’avons pas vu tout de suite, mais il est légèrement déformé. Une deuxième crevaison nous décide à lui offrir une toute nouvelle chambre à air.

Kep Plage

Ce lundi 6 février, nous quittons Kampot à dos de nos vélos, en direction de Kep, une petite ville à 25 km, réputée pour sa plage, une plage pourtant très réduite. Nous sommes bien plus impressionnés par son marché aux crabes, où les pêcheurs rapportent leurs prises par centaines dans de grands paniers tressés.

Nous rencontrons par hasard un couple de cyclotouristes. Accompagnés de leur fille Stella âgée de 2 ans, Magali et Mickaël, ont choisi eux-aussi de vivre leur rêve durant un an. La jolie calèche de Stella ne nous laisse pas indifférents !

Après un rapide tour dans les hôtels et guesthouses de la ville, nous décidons de nous isoler à la sortie de la ville afin de retrouver des tarifs raisonnables. Et quelle bonne idée ! L’auberge Tree Top Bungalows est un vrai petit paradis : un village vacances composé de bungalows, habilement éclairé et décoré dans un style fermier très apaisant. Nous profitons de ce coin reposant pour recharger nos batteries. Demain, nous reprenons la route pour Takéo, impatients de reprendre nos rôles de professeurs-animateurs qui nous ont déjà bien séduits.

Retrouvez l’album complet ici.

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